La définition des affects (parfois traduits par "sentiments") est
un tournant de l'Éthique de Spinoza. C'est de cette définition
que découle la suite du texte. Une compréhension de
que découle la suite du texte. Une compréhension de la pensée
de l'auteur impose donc ce passage par les affects.
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Source : Baruch Spinoza, Éthique, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1954, p. 487.
Baruch Spinoza, K.Opperman.
___________________________________Extraits sonores d'après :
- Robert Misrahi, Professeur de Philosophie à l'Université Paris I. Intervention à l'Institut Universitaire d'Etudes Juives Elie Wiesel - Paris, janvier 2006
Cours n°5 sur Spinoza : une philosophie du désir (81 mn).
http://www.akadem.org/sommaire/series/module_725.phpCours n°5 sur Spinoza : une philosophie du désir (81 mn).
- Musique de fond : Camille Saint-Saëns, le carnaval des animaux, aquarium.
Jeune fille photo: Paolo Roversi.
http://www.paoloroversi.com/
"J'appelle cause adéquate celle dont on peut par elle-même percevoir clairement et distinctement
l'effet. Je nomme, au contraire, cause inadéquate, ou partielle, celle dont on ne peut par elle seule
comprendre l'effet.
Par affects, j'entends les affections du corps par lesquelles la puissance d'agir de ce corps est
augmentée ou diminuée, aidée ou contenue et en même temps les idées de ces affections.
Si donc nous pouvons être cause adéquate de quelqu'une de ces affections, j'entends alors par
affect une action ; dans les autres cas, une passion."
l'effet. Je nomme, au contraire, cause inadéquate, ou partielle, celle dont on ne peut par elle seule
comprendre l'effet.
Je dis que nous sommes actifs lorsque, en nous ou hors de nous, il se produit quelque chose dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (selon la définition précédente) lorsque de notre
nature il suit en nous ou hors de nous quelque chose que l'on peut comprendre clairement et
distinctement par elle seule.
nature il suit en nous ou hors de nous quelque chose que l'on peut comprendre clairement et
distinctement par elle seule.
Mais je dis, au contraire, que nous sommes passifs lorsqu'il se produit
en nous quelque chose, ou que de notre nature suit quelque chose dont nous ne sommes que la
cause partielle.
en nous quelque chose, ou que de notre nature suit quelque chose dont nous ne sommes que la
cause partielle.
Par affects, j'entends les affections du corps par lesquelles la puissance d'agir de ce corps est
augmentée ou diminuée, aidée ou contenue et en même temps les idées de ces affections.
Si donc nous pouvons être cause adéquate de quelqu'une de ces affections, j'entends alors par
affect une action ; dans les autres cas, une passion."
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