de radio france culture ~ Open thy ears philococokers n jesters. thy ears unplugged for the ever unready never made . genii of aural becomings retuning thy self spread orally round ear and hand|
yer colleges and collegians.
how do you end yer school embyro
as you pass from Humto Hem to Haw.
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on the philosophical jamboree
O my college philos et etudiantes
O collages war and concepts.
th e enemie?
l'enemie
the enemy
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indeed thy
ear to ouverte
> Emission diffusée le 16 Avril 2009
> Emission diffusée le 16 Avril 2009
Séminaire
L'équivoque de la politique deleuzienne
À certains égards, la philosophie de Deleuze est une philosophie de combat qui a des cibles précises et génériques. Au moins trois couples. Dans les années 1960, de Nietzsche et la philosophie à Spinoza, philosophie pratique, c'est la double figure du Prêtre et du Théologien qui apparaît comme l'ennemi principal. Ensuite, dans L'Anti-OEdipe et Mille Plateaux, c'est la double figure du Psychanalyste et du Despote paranoïaque qui semble la remplacer. Enfin, au début des années 1990, notamment dans Qu'est-ce que la philosophie ?, c'est la double figure du logicien positiviste et du publicitaire qui semble prendre le relais. Quel est dès lors le sens de cette évolution: filiation stratégique, combat éternel de la philosophie, lutte locale et circonstanciée, ou simple faire-valoir tactique? Quel est le sens aussi de ces "ennemis" de la politique deleuzienne, notamment en rapport aux théories platonicienne, machiavélienne, marxiste, nietzschéenne et schmittienne de l'ennemi ? Car le problème se complique encore du fait que les ennemis du jour ne sont nécessairement ceux de la veille (psychanalyse, empirisme logique) ; et encore de ce fait qu'à d'autres égards toute sa philosophie dénonce sans cesse les critiques trop frontales ou trop simplistes : " tout est ambigu ", " tout est question d'usage ". Il y a donc une claire équivoque de la politique deleuzienne, peut-être en revers de l'affirmation de son ontologie de l'univocité. En tout cas, c'est elle que nous aimerions essayer à la fois de relever et d'éclaircir cette année. Car elle nous semble avoir un sens éminent pour nos démocraties vacillantes d'aujourd'hui qui semblent travaillées par ce même paradoxe : s'il n'y a plus d'ennemis, il n'y a plus de politique, mais si l'ennemi est parfaitement univoque, ce n'est plus de la politique, c'est la guerre.
Avec Pierre Zaoui, directeur de programme au Collège International de Philosophie.
------------------------------------------------ fer more an more.
Les émissions disponibles à la carte07/05/2009
De la nouveauté30/04/2009
Morale et Chaos. Principe d'un agir sans fondement de Pierre Caye23/04/2009
Retraits du monde (Thoreau, Patinir, Bashô...)16/04/2009
L'équivoque de la politique deleuzienne09/04/2009
Sade, le retour à l'aube de la post-modernité02/04/2009
Naturalismes et pragmatismes. La perception des situations26/03/2009
Contribution à une nouvelle critique de l'économie politique19/03/2009
Le règne et la Gloire. Pour une généalogie théologique de l'économie et du gouvernement de Giorgio Agamben12/03/2009
Les usages de Merleau-Ponty (4/4)05/03/2009
Les usages de Merleau-Ponty (3/4)26/02/2009
Les usages de Merleau-Ponty (2/4)19/02/2009
Les usages de Merleau-Ponty (1/4)12/02/2009
La Peinture en actes-gestes et manières dans l'Italie de la Renaissance de Bertrand Prévost
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> Emission diffusée le 07 Mai 2009
Séminaire
De la nouveauté
Dans notre société, la modernité se présente sous le signe de la nouveauté. Idéologiquement, et contrairement aux sociétés traditionnelles, la nouveauté y est consacrée ; technologiquement et scientifiquement le rythme des innovations s'accélère : l'opinion la valorise, y compris par le biais d'une mise en scène marchande.
Au-delà de cette apparente évidence, on commencera par interroger le niveau de pertinence de cette notion. L'une des premières tâches du séminaire consistera à examiner ce que l'on pourrait appeler le paralogisme de la nouveauté, savoir l'opposition entre constat normatif et dénégation revendiquant une lucidité supérieure. Parallèlement à cette analyse devront être discutées les notions connexes de rupture, de révolution, d'émergence, de tradition, d'origine, afin de saisir termes, enjeux et modalités des pensées et logiques de la nouveauté.
Par la suite deux autres objets devraient être traités. Le premier sera, en partie, historique. Tenter de cerner les conditions d'avènement de la conception de la temporalité permettant de penser la nouveauté au-delà de sa condamnation au nom du critère, traditionnel, de la pérennité ; repérer, en étudiant des objets circonscrits, historiques, culturels ou religieux, ce qui fait passer d'une logique traditionnelle de perpétuation de l'origine à une logique proprement historique de décryptage de la nouveauté. Les voies par lesquelles advient cette logique se révéleront certainement plus complexes que le schéma d'une opposition claire et consciente de deux modèles. Enfin, deuxième objet, il sera intéressant d'étudier les différents schèmes permettant de penser, d'apprécier, de mesurer la nouveauté. De ce point de vue, la confrontation entre différentes disciplines sera certainement féconde. Les historiens, les sociologues, les spécialistes de la complexité possèdent chacun leurs schèmes heuristiques pour penser la nouveauté. Une série de séances sera consacrée à cette confrontation.
Avec Nicolas Piqué, directeur de programme au CIPh
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disjunctions politiques la politique, c'est la guerre.
via our dear radio france culture
__Audition selves charmed by his Master's Voice. Metaphor becomes Reality. Ways of Escape____