3.8.09

Francois Zourabichvili: richnesses of many abundance

Of the many unconsciousneses ~
------------------------------------------------------------------------ From 2006 ~ and the late Francois Zourabichvili
Multitudes 25 (2006)

"We believe that philosophy will not emerge unharmed from the Deleuzian adventure, but we know that it is up to us to show it and to bring it about", wrote François Zourabichvili in the introduction to his book Deleuze. Une Philosophie de l'événement."



François Zourabichvili, died unexpectedly in April of 2006 .




(ByeBye PapaNameoftheePapa Bye Bye
hello BWo)




The Maso-Chist is Christ of the b.w.o.______________ line of downward slope ~
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Multitudes spring 200 6



"Au calendrier, cela fait un peu plus de dix ans que Gilles Deleuze nous a quittés.

Il n’aura jamais été aussi présent."


And the UnforeseeN death of Francois

Zourabichvili that year ~ in the 11th fold after the philosopher's demise~


"Une explosion de traductions, d’articles, de numéros spéciaux de revues, d’ouvrages au singulier et au pluriel, de vocabulaires et de dictionnaires, de collections (en Deleuze and /, Deleuze on), d’études critiques, de rencontres et de colloques sous toutes les latitudes…


"Si bien que l’on peine à se remémorer cette époque pas si lointaine — un peu plus de dix ans — où l’altérité expérimentale de cette pensée, jusque dans sa litigieuse traversée de l’histoire de la philosophie, en limitait si fortement l’inscription sur la scène de la philosophie contemporaine que les livres sur Deleuze (avec ou sans Guattari) se comptaient sur les doigts d’une main.

"Sans bouder aucunement notre plaisir pris à ce qui peut être perçu, vu de France, comme un « retour du refoulé », ni ignorer la dimension inévitablement très politique du déploiement de cette pensée qui n’aura cessé de se penser dans l’expérience réelle d’un devenir-minoritaire (non seulement par rapport à l’Institution philosophique, mais également eu égard à ses contestations obligées dans une dialectique supérieure alimentée par Marx ou Heidegger…), on tiendra que tout ajout à cette prolifération mérite aujourd’hui une manière de justification. Ne serait-ce que pour ne pas verser dans la commémoration (convenue ou intéressée) d’une œuvre dont la publicité est si peu à faire qu’elle apparaît à certains comme une manière de philosophie d’ambiance. Ce qui est, convenons-en, à la fois plus inquiétant et plus intéressant que le lancement d’une nouvelle « école ».

(Ces lignes étaient écrites quand nous a été communiquée la terrible nouvelle de la disparition de François Zourabichvili, avec lequel je venais de passer quelques beaux jours à Istanbul, Raymond Bellour et David Lapoujade étaient là aussi, tous invités par Ali Akay dans le cadre de l’exposition
« Pour Gilles Deleuze » qui s’ouvrait magnifiquement dans Les Vagues de Thierry Kuntzel.


Sans voix. La vague qui se brise pour ne plus revenir laisse sans voix. Comment reprendre cette brève Présentation — puisqu’il le faut — sans revenir vers lui, quand nous publions ici-même le dernier texte sur lequel il aura travaillé, « Kant avec Masoch », et que nous avions convenu, lors de la dernière conversation que j’ai pu avoir avec lui, d’éclaircir et de développer dans un prochain numéro de Multitudes notre litige concernant la question de l’ontologie dans la systématique deleuzienne.



« Il n’y a pas d’ontologie de Deleuze », martelait-il encore dans la nouvelle introduction (2004) à la réédition de son Deleuze.


Une philosophie de l’événement en mettant en avant le basculement « affectif » d’une onto-logique de l’être et du savoir vers une logique déterritorialisante de la relation et de la croyance qui serait le véritable milieu de cette pensée en E(S)T. « Aussi l’événement, toujours pluriel et précédé par d’autres, n’a-t-il pas comme dans les pensées de provenance phénoménologique le caractère d’un avènement. »


Et là-dessus, ô combien nous concordions…Ce projet, d’une façon ou d’une autre, nous le mènerons à bien dans un Dossier qui sera offert à la mémoire de François Zourabichvili.)"









The remainder of that Issue of Multitudes: 2006
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et d'ailleurs ~







BRIBE / L'esprit et la lettre -





"Merleau-Ponty a tergiversé. Sa pensée l'a toujours circonvenue. Si Foucault pense à la limite et a été un penseur du soupçon, Deleuze a été un penseur à la lettre. C'est par là qu'il a doublé Foucault. De la même manière, le sage n'iniduqe pas, auquel cas il reste énigmatique, mais entraîne, entraîne au combat à l'exemple de . A la lettre il n'y a pas d'extériorité, de réference, d'évococation d'un aileurs contrairment au philosophe qui a du mal à faire passer ses idées, parce qu'il est, en pratique, insatisfait du présent et qu'il ne connaît pas la santé du moment. Quand on s'en tient à la lettre, il n'y a pas d'esprit a interpréter. La lettre est ce qui rend indemne par sa pauvreté, par sa simplicité parce qu'elle chasse la vengenace de l'esprit. La lettre annule l'esprit de vengeance et c'est là chez Deleuze un grand pas pour la pensée. Si l'esprit indique, la lettre etraîne. La à la lettre c'est le parcours, la ligne qu'on parcours, celle du texte plus que de la ligne de vie. Être d'une pauvreté métaphysique, c'est être d'une richesse d'entrain, c'est-à-dire faire plus que la simple impulsion du démiurge dont beaucoup se demanderont se retrounant en arrière par manque d'énergie : « mais où en est l'orgine ? », come si un horizon était franchi et qu'ils se retrouaient à découvert.
Avec Deleuze, l'audace est passée de l'esprit à la lettre et par là il a ruiné l'événement : pour la simple raison qu'à la lettre on ne dit que ce qu'on veut dire alors que le bon sens mais aussi le jugement tout aussi péromptoire ne parle que de ses propres habitudes et préjugés conceptuels et donc des intensités d'énergie qu'on ne peut narcissiquement pas supporter. La négation est à l'esprit ce que l'affirmation est à la lettre, à l'animation des choses par les mots. On contredit bien souvent par la parole, si séduisante soit-elle, l'écrture amène un court-circuit, parfois une rumination bien différente et paradoxalement sans ressentiment. Les mots enclenchent et la littérature a toujours reposé sur cela. Les lettres sont-elles pas nées des déclenchements réciproques ou correspondances qu'internet fait aujourd'hui bouillonner davantage."


cf. François Zourabichvili, la littéralité.
via
Paris Philo

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And for more of the late, Francois Z ___

L'anti-oedipe, Deleuze-Guattari

"Le mode d'écriture de l'anti-Oedipe. Littéralité et transversalité"

L'écriture littérale de l'Anti-Oedipe

Intervenant(s) : M. François Zourabichvilli, Université de Montpellier.

[02/12/2005] 00h 36min 45s

"Le mode d'écriture de...

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(né en 1965 et décédé 19 avril 2006) était un philosophe français.

Agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l'Université Paul Valéry à Montpellier, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, il était spécialiste des œuvres de Deleuze et de Spinoza. Il s'est donné la mort en avril 2006.

François Zourabichvili était le fils du compositeur Nicolas Zourabichvili, le neveu d'Hélène Carrère d'Encausse, le cousin d'Emmanuel Carrère (voir, de ce dernier Un roman russe, POL, Paris, 2007).


  • Deleuze. Une philosophie de l'événement, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Philosophies », 1994. (ISBN 2-13-046543-9) ; 2e éd. 1997 ; 3e éd., précédée d'une introduction inédite, « L'ontologique et le transcendantal ». Repris sous le titre La philosophie de Deleuze, avec deux autres études : Anne Sauvagnargues, « Deleuze, de l'animal à l'art » et Paola Marrati, « Deleuze, cinéma et philosophie », Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2004.
  • Spinoza. Une physique de la pensée, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Philosophie d'aujourd'hui », 2002. (ISBN 2-13-052531-8)
  • Le conservatisme paradoxal de Spinoza. Enfance et royauté, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Pratiques théoriques », 2002. (ISBN 2-13-052527-X)
  • « Le pouvoir en devenir : Tarde et l'actualité », préface à Gabriel Tarde, Les transformations du pouvoir, Œuvres de Gabriel Tarde, seconde série - volume II, sous la direction d'Éric Alliez, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, diff. Éditions du Seuil, 2003. (ISBN 2-84671-028-7)
  • Le vocabulaire de Deleuze, Paris, Ellipses, « Vocabulaire de... », 2003. (ISBN 2-7298-1291-1). Parution partielle dans Jean-Pierre Zarader (coord.), Le vocabulaire des philosophes. IV, Philosophie contemporaine, XXe siècle, préface de Frédéric Worms, Paris, Ellipses, 2002. (ISBN 2-7298-1051-X)
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La Portique
2007




Gilles Deleuze et Félix Guattari : Territoires et devenirs
Sous la direction de Liane Mozère

Oui je crois qu’il existe un peuple multiple, un peuple de mutants, un peuple de potentialités qui apparaît et disparaît, s’incarne en faits sociaux, en faits littéraires, en faits musicaux. Il est courant qu’on m’accuse d’être exagérément, bêtement, stupidement optimiste, de ne pas voir la misère des peuples. Je peux la voir, mais... je ne sais pas, peut-être suis-je délirant, mais je pense que nous sommes dans une période de productivité, de prolifération, de création, de révolutions absolument fabuleuses du point de vue de l’émergence d’un peuple. C’est ça la révolution moléculaire : ce n’est pas un mot d’ordre, un programme, c’est quelque chose que je sens, que je vis dans des rencontres, dans des institutions, dans des affects aussi à travers quelques réflexions.

Félix Guattari, 1982, in Félix GUATTARI, Suély ROELNIK, Micropolitiques, Paris,


Les Empêcheurs de penser en rond, 2007, p. 11.
La santé comme la littérature consiste à inventer un peuple qui manque. Il appartient à la fonction fabulatrice d’inventer un peuple. On n’écrit pas avec ses souvenirs, à moins d’en faire l’origine ou la destination collectives d’un peuple à venir encore enfoui sous ses trahisons et ses reniements. La littérature américaine a ce pouvoir exceptionnel de produire des écrivains qui peuvent raconter leurs propres souvenirs, mais comme ceux d’un peuple universel composé par les émigrés de tous les pays. ...Précisément, ce n’est pas un peuple appelé à dominer le monde. C’est un peuple mineur, éternellement mineur, pris dans un devenir-révolutionnaire. Gilles DELEUZE, Critique et clinique, Paris, Éditions de Minuit, 1993, p. 14.
en hommage à François Zourabichvili