________________________________/rhizome et arbre
So you suspect there is a connecting when there's no it runs off the side of the page /cuttin its sheaves /that way______________________exiting other to nowhere . preceded.
its not about finding missing pieces ~
« Nous ne nous servons d'un dualisme de modèles que pour atteindre à un processus qui récuserait tout modèle. C'est au lecteur d'avoir des correcteurs cérébraux qui défont les dualismes que nous n'avons pas voulu faire, par lesquels nous passons. C'est au lecteur d'arriver à la formule magique que nous cherchons tous : PLURALISME = MONISME, en passant par tous les dualismes qui sont l'ennemi, mais l'ennemi tout à fait nécessaire, le meuble que nous ne cessons pas de déplacer. »
Excriture 9 (GuattariDeleuze/rhizome et arbre)
reposted here from par lavolteruz. - at daily motion
-----------------------------------------------------------------------------------
Résumons les caractères principaux d’un rhizome : à la différence des arbres ou de leurs racines, le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque, et chacun de ses traits ne renvoie pas nécessairement à des traits de même nature, il met en jeu des régimes de signes très différents et même des états de non-signes. Le rhizome ne se laisse ramener ni à l’Un ni au multiple. Il n’est pas l’Un qui devient deux, ni même qui deviendrait directement trois, quatre ou cinq, etc. Il n’est pas un multiple qui dérive de l’Un, ni auquel l’Un s’ajouterait (n + 1). Il n’est pas fait d’unités, mais de dimensions, ou plutôt de directions mouvantes. Il n’a pas de commencement ni de fin, mais toujours un milieu, par lequel il pousse et déborde. Il constitue des multiplicités linéaires à n dimensions, sans sujet ni objet, étalables sur un plan de consistance, et dont l’Un est toujours soustrait (n - 1). Une telle multiplicité ne varie pas ses dimensions sans changer de nature en elle-même et se métamorphoser. À l’opposé d’une structure qui se définit par un ensemble de points et de positions, de rapports binaires entre ces points et de relations biunivoques entre ces positions, le rhizome n’est fait que de lignes : lignes de segmentarité, de stratification, comme dimensions, mais aussi ligne de fuite ou de déterritorialisation comme dimension maximale d’après laquelle, en la suivant, la multiplicité se métamorphose en changeant de nature. On ne confondra pas de telles lignes, ou linéaments, avec les lignées de type arborescent, qui sont seulement des liaisons localisables entre points et positions. À l’opposé de l’arbre, le rhizome n’est pas objet de reproduction : ni reproduction externe comme l’arbre-image, ni reproduction interne comme la structure-arbre. Le rhizome est une antigénéalogie. C’est une mémoire courte, ou une antimémoire. Le rhizome procède par variation, expansion, conquête, capture, piqûre. À l’opposé du graphisme, du dessin ou de la photo, le rhizome se rapporte à une carte qui doit être produite, construite, toujours démontable, connectable, renversable, modifiable, à entrées et sorties multiples, avec ses lignes de fuite. Ce sont les calques qu’il faut reporter sur les cartes et non l’inverse. Contre les systèmes centrés (même polycentrés), à communication hiérarchique et liaisons préétablies, le rhizome est un système acentré, non hiérarchique et non signifiant, sans Général, sans mémoire organisatrice ou automate central, uniquement défini par une circulation d’états. Ce qui est en question dans le rhizome, c’est un rapport avec la sexualité, mais aussi avec l’animal, avec le végétal, avec le monde, avec la politique, avec le livre, avec les choses de la nature et de l’artifice, tout différent du rapport arborescent : toutes sortes de « devenirs ».
Ce texte est extrait de « Rhizome », titre de l’introduction du livre de Gilles Deleuze et Félix Guattari Mille Plateaux, Capitalisme et schizophrénie 2, paru aux Éditions de Minuit en 1980. Il figure pages 30 et 31.--------------------------------------------------------------------------------
_____________________________And here
L’arbre ou le rhizome? Le paysage iden... - Document (1 M)
', 350);">', 410);"> | ||||||
| Object |
| ||||
Creator | Gustave, Thierry T. | |||||
Title | L’arbre ou le rhizome? Le paysage identitaire dans Pluie et vent sur Télumée miracle de Simone Schwarz-Bart, Délice et le fromager de Xavier Orville et dans Pays mêlé de Maryse Condé | |||||
Abstract | This thesis focuses on flora as metaphors and representations of identity in Simone Schwarz-Bart’s Pluie et vent sur Télumée miracle (1972), Xavier Orville’s Délice et le fromager (1977), and Maryse Condé’s Pays mêlé (1985). Within the context of the declining agricultural industry of the seventies and the eighties, these authors represent a new generation of writers from Guadeloupe and Martinique who add their own ambivalent landscape’s visions to those of Aimé Césaire’s Negritude and Édouard Glissant’s Creolization. As flora’s metaphors, trees and rhizomes reveal important aspects of the colonial world. Although the tree is a metaphor to unearth aspects of identity, does it have its own limitations in this colonial world? The theoretical basis for questioning the tree is rooted in Gilles Deleuze, Félix Guattari, and Édouard Glissant's rhizome theories. Chapter one, “Le spectre du paysage tourmenté dans Pluie et vent sur Télumée miracle”, considers the connections of the tormented landscape with the various identities of characters. These identities use flora and characteristics of some trees and plants as rhetorical constructions to highlight different perspectives of the colonial world: race and rebellion and resilience. Chapter two, “Le fromager dans le monde putrescible” in Délice et le fromager, undertakes to understand the meaning of the tree as the narrator. The identity and the nature of the possessed ceiba tree, as the narrator, reveal a corrupted colonial world. As a witness to the main character’s family and the colonial world, this tree provides a unique perspective on the destruction of the family structure and on the corruption of the colonial world. Chapter three, “La thématique du retour à travers l’espace généalogique de Pays mêlé” examines how Maryse Condé’s Pays mêlé challenges the | |||||
concept of a typical family tree. The family structure through adultery and illegitimacy shows that the fragmented Surena’s genealogy appears to be constructed like a rhizome with multiple wandering links. In this chapter, we will study the questions of origin often revisited within this genealogy and we will analyze the different factors that destabilize and marginalize characters throughout several generations. |
----------------------------- here is the connecting bridge for reading more . sideways to debouching